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("Frequently Asked Questions")
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QUESTIONS ET RÉPONSES EN VRAC :

Quel est l'âge des Alpes ?

On ne peut d'abord pas chiffrer une date de formation car leur gestation s'est étalée sur une longue période (plus de 100 MA)
Quant cette gestation a-t-elle commencé : il faut distinguer deux étapes successives :

- la conception d'une toute première entité alpine. Cet embryon est un sillon marin dont la formation est due à une submersion par extension horizontale de la croûte terrestre.
Il commence à s'ébaucher à la fin du paléozoïque (= ére primaire) et fabrique de nouveaux fonds à croûte océanique (par volcanismen sous-marin) au Jurassique moyen -supérieur.

- la vraie naissance est l'apparition d'un relief saillant (orogénèse), qui s'est accru plus ou moins progressivement. Cette surrection résulte d'une compression horizontale de la croûte terrestre.
L'histoire orogénique des Alpes comporte elle-même plusieurs épisodes majeurs sont à répartir en deux lots : ceux de la fin du Crétacé (souvent dits "éo-alpins"), surtout connus en Autriche, et ceux de la fin du Tertiaire (néo-alpins).

Qu'y avait-il à l'emplacement des Alpes, avant leur formation ?

Le domaîne alpin appartenait, à la fin du Permien, au vaste continent unique de la fin du paléozoïque, la Pangée,
Le relief était aplani : c'était celui de la "pénéplaine anté-triasique" qui a fait suite à l'arasement de la chaine hercynienne.
Le soubassement des futures Alpes était, avant cet aplanissement un tronçon de la chaine hercynienne
La largeur de cette chaîne était plus grande que celle des Alpes et sa disposition globalement différente, mais localement, dans le secteur des Alpes françaises, l'orientation de ses structures n'était pas très oblique à l'allongement de la future chaîne alpine.

Quelle a été la cause de l'ouverture océanique ?

A l'origine de tout çà il y a la fragmentation de la pangée. La cause en est la surchauffe qui se produit dans les régions où l'écorce terrestre est protégée de la déperdition de chaleur par une "couette" de croûte continentale. Cela produit une dilatation et donc une baisse de densité de l'écorce centrale par rapport à celle des bordures de la plaque (extérieures au domaine à croûte continentale), qui s'alourdit au contraire en se refroidissant. Il en résulte un déséquilibre avec une traction par les bords (qui tendent à sombrer dns le manteau).
Les mouvements de plaques qui s'ensuivent divergent à partir d'une crevasse (idéalement en forme d'étoile) qui est l'ébauche de futurs sillons océaniques.

Qu'appelle-t-on le "géosynclinal" alpin ?

L'existence d'une étape embryonnaire, marine, dans l'histoire des chaînes de montagnes, avait été reconnue dès la fin des années 1800. On avait alors pensé que cela avait été le résultat d'une simple torsion (flexion vers le bas) de la surface de l'écorce, plus ou moins équivalente, en plus grand, de celle des synclinaux (que l'on avait ,depuis assez peu, appris à reconnaître à l'échelle régionale et locale).
Ce terme a été répudié lorsque l'on a compris que le sillon marin résultait en fait d'un étirement de l'écorce et de sa rupture (accessoirement) par un système de cassures "normales" (extensives). On peut regretter la disparition de ce vocable commode, qui n'a pas été remplacé, ce qui conduit à pratiquer des périphrases, du genre "domaine océanique alpin".

Quelle a été la cause de la fermeture du domaine océanique alpin ?

Indéniablement il y a eu rapprochement, collision et écrasement avec chevauchement de ses deux bordures. La tectonique des plaques nous conduit désormais a conclure que cela signifie que le sens des mouvements relatifs s'est inversé, partant d'une divergence pour arriver à une convergence (plus ou moins oblique ?).

Les Alpes ont-elles fini de se former, ou continuent-elles ?

Elles se soulèvent encore, avec une vitesse qui décroit progressivement vers les marges de la chaîne : les zones les plus hautes (plus de 3000 m) sont celles dont le soulèvement est le plus rapide (jusqu'à 1,5 mm/an).
Mais ce mouvement est essentiellement vertical et ne semble pas poursuivre ce qui s'est produit d'essentiel dans la formation de la chaîne, savoir son raccourcissement transversal.

 

 


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