Grésy, Roche Torse |
Le versant des Bauges qui, au nord-est de Saint-Pierre-d'Albigny,
tombe abruptement sur la Combe de Savoie, offre une coupe naturelle
spectaculaire.
On y voit dans l'Urgonien le vaste synclinal composite de l'Arclusaz
et, dans le Tithonique, les plis parasites* du flanc ouest de
l'anticlinorium* d'Orisan.
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On distingue, dans la barre tithonique du rebord subalpin, suffisamment de fragments de charnières superposées pour en conclure qu'elle est fortement plissée ; mais, en raison d'une perspective en contre-plongée, on voit mal comment ses plis s'organisent.
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La Roche Torse La perspective plus favorable, à peu près dans
l'axe des plis, que l'on obtient en s'élevant au dessus
de la Combe de Savoie (aplomb de Grésy), permet de voir
que les plis de la Roche Torse appartiennent à un anticlinorium
"en feuille de chêne" fortement déversé
vers l'ouest. Noter que la limite entre le Berriasien et l'ensemble Hauterivien-Valanginien ne montre pas cette disposition en accordéon mais simplement une molle ondulation : c'est une parfaite illustration du phénomène de dysharmonie.
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A la latitude de la Roche Torse les parois qui dominent la Combe de Savoie sont entièrement sculptées dans le seul flanc ouest de l'anticlinal couché d'Orisan. La charnière du Tithonique de ce pli se ferme plus au nord, aux abords du col du Four et son flanc oriental affleure dans les pentes du versant sud du Parc du Mouton et du col de Tamié.
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