Rochers des Fiz, Anterne
version plus grande,
muette, de cette image
La rive droite de la vallée de l'Arve (massif
de Platé) au niveau de Servoz
vue du sud, depuis le col de Voza
Le versant méridional du massif de Platé est presque
entièrement formé par des glissements de terrain
qui se sont répétés au cours des siécles,
jusqu'au plus récent qui date de 1751. Ces glissements
sont dûs, outre la nature argileuse du substartum rocheux,
à la déstabilisation induite par la fonte du glacier
de l'Arve et le sapement de la rivière. Cette dernière
attaquait en effet directement cette rive, en raison de l'orientation
vers le nord de la gorge par laquelle elle traverse l'extrémité
méridionale du massif des Aiguilles Rouges (entre Pormenaz
et le Prariond). Une des causes de cette orientation est sans
doute que le cours de l'Arve a été dirigé
par la présence à cet endroit d'une bande, N-S,
de terrain houiller.
s.S = synclinal de Platé (son axe n'est pas perpendiculaire
à la ligne de falaise mais très oblique à
la direction du regard) ; ØP = chevauchement de
la Pointe de Platé ; ØM = surface de chevauchement
de la nappe de Morcles (ici masquée sous les glissements
de terrain).
Les Rochers des Fiz représentent
l'extrémité sud-orientale de la dalle de Crétacé
et de Nummulitique qui forme l'essentiel du massif de Platé
(ils correspondent plus précisément au flanc oriental
du val synclinal de Platé). Ils dominent par d'imposants
abrupts la zone de relief plus mou, formée de couches exclusivement
jurassiques, du versant occidental du massif du Buet.
version plus grande,
muette, de cette image
Le revers sud-est des Rochers des Fiz
vu du sud, depuis le sommet du Mont Joly (depuis cette
distance les déformations perspectives sont éliminées
et l'on peut évaluer avec exactitude les épaisseurs
des différents niveaux, sachant que la dénivellation
entre les chalets du Souay et le rebord supérieur de la
corniche urgonienne est de 1000 m)
Le torrent du Souay suit à peu près la limite entre
socle cristallin et couverture sédimentaire. L'entaille
de sa rive droite donne une excellent coupe naturelle de cette
couverture, qui n'est qu'apparemment autochtone, malgré
la présence de Trias à sa base.
Tr+Js = couverture sédimentaire autochtone du massif
de Pormenaz, réduite à un banc de Jurassique supérieur
reposant sur du Trias. ØM = surface de chevauchement
de la série de la nappe de Morcles (nettement moins réduite
en épaisseur, ici, que plus à l'ouest). j = surface de chevauchement secondaire,
dûe au cisaillement, parallèle aux couches, qui affecte
la succession stratigraphique.
Les Rochers des Fiz et le col d'Anterne
vus de l'est, depuis la Tête de Moède
La pente douce qui descend vers l'ouest, depuis la Tête
de Moède jusqu'au col d'Anterne, est une dalle structurale
de Bajocien.
Le Lac d'Anterne ;
vu du sud (butte 2191 au nord du col)
Le lac, dont le fond est constitué par les marnes
des Terres Noires, est retenu deriière un verrou glaciaire
constitué par la barre tithonique (mais des fuites se manifestent
à ce niveau, du fait de la fissuration de ces couches calcaires).
Du côté sud le lac tend à se combler par l'avancée
des cônes de déjections alimentés par les
petits ravins qui descendent à flanc des dalles structurales
de Bajocien qui forment les pentes orientales.
Le pendage systématique, vers l'ouest, de toutes les couches,
au niveau du lac comme en arrière-plan, correspond au plongement
axial des structures.
aperçu général sur le
massif de Sixt
cartes
géologiques au 1/50.000° à consulter : feuille
Cluses
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