Ce sommet secondaire se détache sur
la ligne de partage des eaux entre bassins de l'Arve et de l'Arly,
peu en contrebas est de la crête principale des Aravis (à
laquelle elle se raccorde, à la Pointe d'Ambrevetta).
Il est armé par la barre tithonique, qui court, du nord
au sud, à flanc du revers oriental de la chaîne des
Aravis (versant du bassin de l'Arve) : c'est sa rencontre avec
la crête qui se dirige vers le sud-est en direction du sommet
de Croise Baulet a pour effet
de porter cette barre en saillie, alors qu'elle se contente, ailleurs,
de soutenir le talus néocomien*.
En fait il s'y ajoute une autre raison, qui est que cette barre tithonique est redoublée dans les abrupts sud-orientaux du sommet. Celà résulte du passage d'une cassure plate de chevauchement, qu'un construction géométrique simple conduit à considérer comme le prolongement, vers l'ouest, du chevauchement de Croise Baulet.
Cette disposition très similaire à celle qui s'observe plus au nord-est, aux Quatre Têtes, mais elle en différe en ceci qu'elle n'est pas due à la même cassure : le chevauchement de Croise Baulet et une faille plate analogue à celle du chevauchement d'Areu mais elle est dotée d'un moindre rejet et passe un peu plus haut dans l'édifice rocheux.
Pourtant la barre tithonique n'est pas redoublée dans les vallons situés plus au sud-ouest et plus au nord-est : c'est que l'érosion y a pénétré plus à l'ouest que sur la crête, et y a pénétré en avant du bord frontal du Tithonique dans le compartiment chevauchant.
Cette situation particulière a par ailleurs ailleurs l'avantage de permettre d'y observer les crochons* de chevauchement qui affectent le Tithonique sectionné par la surface du chevauchement.
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